Auteur : Jules BLAVIGNAC
Présence : Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi
Caractéristiques du jeu
En bref
- Thème : La Bourse
- Mécanique : Achats et gestion d’actions
- Originalité : les mécaniques économiques, les interactions entre joueurs, et les éléments imprévisibles inspirés des fluctuations boursières et des événements historiques
Comment se déroule une partie ?

La mécanique principale du jeu repose sur l’achat et la gestion d’actions de différentes marques, associée à des éléments de stratégie liés à la gestion des finances et des événements aléatoires. Les joueurs se déplacent sur un plateau, tombent sur différentes cases et peuvent acheter des actions sur les marques, toucher des intérêts, utiliser des cartes « Carte finance » pour gagner des avantages ou nuire à leurs adversaires, et tenter de surpasser leurs adversaires en accumulant de l’argent.
Les joueurs doivent aussi gérer les risques (par exemple, les cartes « Krach boursier » ou les cases spéciales comme « Jeudi noir » et « 1929 ») et saisir les opportunités (en profitant des cartes « Paradis fiscal » ou avec les cases « Portefeuille en folie » et « Rendement renversant »). Le but final est d’atteindre une somme de 50 000€, ce qui déclenche la fin de la partie et la victoire d’un joueur. Toutefois, si un joueur fait faillite avant que quelqu’un ne parvienne à cette somme, c’est celui qui possède le plus d’argent à ce moment-là qui sera déclaré vainqueur.
L’originalité de ce jeu réside dans la combinaison de plusieurs éléments financiers et stratégiques intégrés à une mécanique de plateau classique, mais avec des règles et des concepts uniques qui plongent les joueurs dans une gestion dynamique de portefeuilles boursiers. Voici quelques points qui distinguent ce jeu :
1- Gestion des actions et des intérêts : Le jeu repose sur l'achat d'actions de différentes marques et le calcul des intérêts basés sur la valeur de ces actions, incluant des cartes « Carte finance » qui peuvent modifier ces valeurs, en apportant à la fois des avantages (par exemple, les cartes « Paradis fiscal ») ou des désavantages (par exemple, les cartes « Krach boursier »). Ce système crée une dynamique où les joueurs doivent constamment ajuster leur stratégie en fonction de leurs investissements, des événements aléatoires et du jeu de leurs adversaires.
2- Événements aléatoires, risques et opportunités : Les cartes « Krach boursier »/« Paradis fiscal », les cases spéciales comme « 1929 », « Jeudi noir », « Rendement renversant » et « Portefeuille en folie » créent des fluctuations économiques qui forcent les joueurs à gérer non seulement leur portefeuille d'actions, mais aussi les risques et les opportunités qui peuvent surgir à tout moment, ce qui ajoute une forte dimension stratégique et imprévisible au jeu.
3- Interactions avec les adversaires : Les cartes « Carte finance » permettent des interactions directes entre les joueurs. Par exemple, l’utilisation de cartes comme le « Krach boursier » peut directement influencer les autres joueurs, ce qui introduit une composante compétitive et parfois agressive, où la victoire ne dépend pas seulement de ses propres actions, mais aussi de la capacité à nuire à l’adversaire.
4- Objectifs flexibles : Bien que l’objectif principal soit d’atteindre 50 000 €, le jeu reste compétitif jusqu’à ce qu’un joueur atteigne cette somme, ou jusqu’à ce qu’un joueur fasse faillite. Ce système crée une pression constante, où même les joueurs en difficulté peuvent encore remporter la partie si leurs adversaires échouent avant eux.
5- La statuette du « Boursicoteur » : Cet objet apporte une touche unique au jeu, en devenant un symbole de la victoire. La présence de cette statuette comme élément de fin de partie, et l'amende imposée si un joueur la touche pendant la partie, ajoutent une dimension supplémentaire au gameplay en donnant un enjeu physique au résultat du jeu.
En résumé, ce jeu se distingue par l’originalité de ses mécaniques économiques, ses interactions entre joueurs, et ses éléments imprévisibles inspirés des fluctuations boursières et des événements historiques, offrant ainsi une expérience riche et stratégique.
Voici de façon simplifiée comment se déroule une partie :
1- Mise en place :
* Chaque joueur commence avec 500€ provenant de la banque, répartis en billets de différentes coupures.
* Le rôle de banquier est attribué soit par désignation volontaire, soit par lancer de dé en cas de désaccord.
* La statuette « Le Boursicoteur » est placée au centre du plateau. Elle ne doit pas être touchée pendant la partie, sauf par le grand gagnant.
2- Début de la partie :
* Le joueur ayant obtenu le plus grand nombre sur le dé commence la partie. Les autres joueurs suivent dans le sens des aiguilles d'une montre.
3- Tour de jeu :
* Chaque joueur lance le dé et avance son pion du nombre de cases correspondant.
* S'il obtient un "6", le joueur rejoue.
4- Actions possibles sur les cases :
* Cases « Marque » : Lorsqu'un joueur tombe sur une case « Marque », il peut acheter une action de cette marque si ce n'est pas déjà fait par un autre joueur. Une seule action peut être achetée à la fois.
* Cases « Carte finance » : Si un joueur tombe sur une case « Carte finance », il doit tirer une carte. Il existe deux types de cartes « Carte finance » : les cartes « Paradis fiscal », qui offrent des avantages, et les cartes « Krach boursier », qui permettent de nuire aux adversaires.
* case « Toucher ses intérêts » : Si un joueur passe ou tombe sur la case « Toucher ses intérêts », il touche ses intérêts en fonction des actions qu'il possède. Les intérêts peuvent être positifs ou négatifs, selon les cartes « Carte finance » associées à ses marques.
* Autres cases spéciales : Il existe des cases spéciales, comme « 1929 », « Rendement renversant », « Jeudi noir », et « Portefeuille en folie », qui impactent les intérêts ou les actions des joueurs.
5- Objectif de la partie :
* Le but du jeu est d'atteindre 50 000€ en accumulant de l'argent via les actions et les intérêts.
* Si un joueur est ruiné avant qu’un autre joueur atteigne 50 000€, alors celui qui a le plus d'argent à ce moment-là remporte la partie.
Que le meilleur gagne !
